miko
& les gi's
une histoire de fraternité
& d’innovation
Les glaces Ortiz
& les soldats américains
La Seconde Guerre mondiale marque un tournant décisif pour les frères Ortiz, dont l'entreprise familiale se spécialise dans la fabrication de glaces artisanales.
À Saint-Dizier, les troupes américaines, stationnées pour faire face aux dures batailles des Ardennes, découvrent les délices glacés des Ortiz.
Pour ces soldats, souvent d'origine hispanique, la maison Ortiz devient un lieu de chaleur et de convivialité, où les échanges se font aussi bien en espagnol qu'en... gourmandises.
La glace
au service
des troupes US
« Si les soldats français carburent au vin rouge et les Britanniques au thé, les Américains, eux, ne jurent que par l'ice-cream ».
Les Ortiz saisissent cette opportunité et adaptent leur savoir-faire aux goûts venus d'outre-Atlantique.
En pleine bataille de Bastogne, en décembre 1944, l’entreprise répond à un défi inédit : remonter le moral des GI’s en produisant des glaces parachutées sur leurs positions.
Ce geste symbolique consolide leur lien avec l’armée américaine et inscrit les Ortiz dans l’effort de guerre.
Un pari
audacieux
Les discussions avec les GI’s éveillent la curiosité des frères Ortiz sur les machines industrielles américaines, capables de produire des milliers de bâtonnets glacés par jour.
Intrigués, Louis et Vidal se rendent à New York en 1950 pour une exposition de matériel de produits laitiers.
Là, ils découvrent avec fascination ces machines impressionnantes qui débitent 4 000 bâtonnets à l'heure.
Déterminé, Louis Ortiz commande l'une de ces machines, malgré les railleries de ses concurrents.
À qui vendre autant de chocolats glacés ?
Grâce à cette audace, l’entreprise évolue rapidement, gagnant en notoriété et en capacité de production.
Un héritage
durable
L’innovation et l’esprit de fraternité forgés durant la guerre perdurent bien après le conflit.
Jusqu’aux années 70, la marque Ortiz, devenue MIKO, continue de fournir des produits exclusifs aux unités navales américaines en Méditerranée, perpétuant un partenariat né sur les champs de bataille
