l'explosion de
la marque
miko
période
années 60 - 70
L'entrée dans
l'ère industrielle
Les années 60 marquent l'apogée de Miko en tant que leader du marché des glaces en France.
La production est multipliée par 20 entre 1950 et 1960, et la marque diversifie sa gamme avec des produits comme le "Frutti", le "Pepito" et le "Mikorama".
Miko s'implante dans les cinémas, où les bâtonnets glacés sont vendus lors des séances, et devient un partenaire incontournable des salles obscures.
La marque lance également ses premiers films publicitaires, réalisés par Tonio Paccioni, qui contribuent à renforcer son image de marque.
Les publicités Miko, diffusées avant les films, deviennent des classiques du genre, avec des personnages comme "Miko Super Girl" et "Pancho le petit Mexicain".


La conquête du
marché français
Dès les années 50, Miko a développé un réseau de distribution impressionnant, couvrant toute la France.
L'entreprise a mis en place un système de concessionnaires salariés, qui distribuent les glaces dans les cinémas, les petits commerces et les grandes surfaces.
En 1964, Miko rachète la marque Delico, ce qui lui permet de développer son réseau de distribution et de devenir le premier distributeur de glaces en France.
La famille Ortiz, soutenue par ses amis et ses concessionnaires, réussit à lever les fonds nécessaires pour cet achat, malgré les convoitises des grands groupes internationaux comme Nestlé et Unilever.
Miko étend son réseau à la France entière, avec 90 succursales et une flotte de véhicules frigorifiques qui sillonnent le pays.
Le rachat de Delico permet également à Miko d'acquérir des machines modernes et des points de vente supplémentaires, consolidant sa position sur le marché.
Dans les années 90, Miko comptait plus de 150 000 points de vente en France.
Le réseau de distribution de Miko est entièrement propriétaire, ce qui permet de contrôler chaque étape de la chaîne logistique.

Le rachat de
DELICO
en savoir plus
Le rachat de Delico
par Miko
En 1964, après une bataille acharnée sur le marché français des glaces, les géants Unilever, Nestlé et Motta peinent à s’imposer. Leur stratégie, fondée sur des investissements massifs et une publicité intensive, échoue face aux habitudes des consommateurs et à un réseau de détaillants peu réceptif.
À l’inverse, Louis Ortiz, fondateur de Miko, privilégie une approche de proximité : il soutient les artisans, distribue du matériel frigorifique et tisse un réseau efficace. Tandis que ses concurrents accumulent les pertes, il saisit l’opportunité de racheter Delico, filiale d’Unilever en difficulté. Ce rachat lui permet d’étendre son empire et d’asseoir définitivement Miko comme leader du marché.
L'engagement dans le sport & la culture
Dans les années 70, Miko s'engage dans le monde du sport, notamment en sponsorisant le Maillot Jaune du Tour de France à partir de 1971.
La marque devient également un acteur majeur de la caravane publicitaire du Tour, distribuant des glaces et des goodies aux spectateurs.
Parallèlement, Miko continue de s'imposer dans les cinémas et les salles de spectacle, où ses glaces sont vendues lors des projections.
La marque devient un symbole de la culture populaire française, associée aux loisirs et aux moments de plaisir.
Miko sponsorise également des équipes cyclistes, comme l'équipe Miko-Mercier, qui remporte le classement par équipes du Tour de France en 1978.
